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Les Trois Accords au Métropolis : vraiment beau!

today27/02/2010 17

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Ça a commencé par un beau flash: avant même que le rideau du Métropolis ne se lève pour nous laisser voir Les Trois Accords, la fanfare de l’école André-Laurendeau, juchée dans la petite corbeille à droite de la scène, s’est mise à jouer les premières notes de Dans mon corps, la chanson qui donne son nom au troisième album du groupe de Drummondville. trois accords bichat 2010IMG_4901 

Dans la salle, le public jubilait à l’écoute de cette chanson qu’il s’est vite approprié. Fait remarquable, on peut en dire autant de la plupart des chansons du nouvel album, que Les Trois Accords ont toutes jouées sauf une jeudi soir, et qui ont été accueillies avec autant et souvent plus d’enthousiasme que les succès établis de Gros Mammouth Album et Grand champion international de course. Il fallait voir ces fans de tous les âges chanter à l’unisson des textes d’une absurdité sans nom, de Saskatchewan et Vraiment beau à Pull Pastel, avec une belle conviction, y compris Le bureau du médecin, une chanson à la guitare U2-esque dont le propos est tout sauf hilarant. Quand, à la toute fin du concert, ma jeune voisine a reconnu le rythme d’enterrement de Club Optimiste, une chanson dégoulinante d’ironie et pourtant irrésistible, j’ai cru qu’elle ne s’en remettrait pas!Depuis la dernière fois qu’on a vu Les Trois Accords, le quintette est devenu un quatuor, mais jeudi, il était augmenté d’un claviériste et de trois cuivres particulièrement en évidence sur les nouvelles Elle s’appelait Serge et Caméra vidéo, aux sonorités soul/r’n’b. On dirait que le départ d’Olivier Benoit, devenu leur agent, les a fait se concentrer davantage sur la musique, le guitariste Alexandre Parr et le bassiste Pierre-Luc Boisvert jouant désormais les choristes là où le grand iconoclaste sévissait jadis. trois accords bichat 2010_5006 N’allez surtout pas croire que Les Trois Accords ont sacrifié leur humour collégien pour autant. Les présentations du guitariste et chanteur Simon Proulx sont toujours aussi absurdes et, fidèle à sa réputation, il nous propose deux ‘nouvelles’ chansons aux titres imprononçables qui font environ une seconde et quart chacune. Il a toutefois tendance à étirer les gags, dont sa caricature du rocker pas très allumé qui n’en finit plus de remercier Mont-rrrrrréal. trois accords bichat 2010 IMG_4979 Bref, Les Trois Accords ont donné jeudi un show hyper efficace et énergique, drôle évidemment, et très bien servi par des éclairages éclatants, un stroboscope nerveux et une pluie de confettis. Un spectacle d’un tel calibre qu’il devrait rallier un large public et prouver une fois pour toutes que ces gars-là ont transcendé l’effet de nouveauté et sont là pour rester. Pépé était le candidat idéal pour chanter en lever de rideau des Trois Accords. Il s’est mis lui aussi à la mode des reprises, mais alors que Peter Gabriel chante Arcade Fire et Elbow, Pépé apprête Gérard Lenorman, Brigitte Bardot et Sylvie Vartan/Chantal Renaud (Comme un garçon, faut le faire!) à la sauce ska-punk. Son album Pépé goes Français ne m’avait pas convaincu, mais en concert, avec une section rythmique solide et deux cuivres efficaces, l’humour de Pépé et son énergie brute ont bien réchauffé le Métropolis. Je n’écouterai plus son album de la même façon. Et on le reverra au National le 10 avril. Alain de Repentigny
(extrait de Cyberpresse)
Photos Matthieu Bichat
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Écrit par: Jean-Claude

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