Merzhin

Extrait de Ados .fr musique

Bien que leur nom soit celui de Merlin L’Enchanteur en Breton, le succès de Merzhin n’a rien de magique. Depuis le milieu des années 90, leur mélange de musique celtique et de rock-engagé-alternatif-mais-pas-trop bien de chez nous a su profiter de la même vague de popularité que des groupes comme Louise Attaque ou Matmatah (souvenez-vous, ceux qui fumaient de la « beuh » à Lambé et voulaient jeter tous les Parisiens dans la scène…). Guitares électriques, bombardes, binious et discours catastrophistes leur assurent un succès certain, surtout en concert.

Le groupe se forme en 1996, entre copains du lycée de Landerneau, puis le groupe connaît toutes les étapes classiques dans le parcours d’un groupe français : le petit bar local qui croit en eux et les programme (Le Spleen, à Landerneau), le 4 titres autoproduit vendu pas cher après les concerts, le 5 titres un peu mieux produit publié par un vrai label (« Première Lune », BMG, 1999), puis le premier album (« Pleine Lune », 2000) avec la première chanson dont on parle, « Les Nains De Jardin »… un truc assez marrant ! A cette époque le groupe joue une musique plutôt potache, invitant à la fête.

De festivals en festivals, Merzhin mène alors sa barque jusqu’à un deuxième LP, « Adrénaline » (2002), qui comme son nom l’indique est plus rock. Observant que la musique celtique tend à se démoder, Merzhin révise son Noir Désir, son Silmarils et son Astonvilla pour concocter un compromis bien d’ici entre pop et rock alternatif… Ils bénéficient de l’aide de Wig A Wag, sympathique combo de fusion bretonne, ainsi que du chanteur de Red Cardell.

Une éclipse assez longue précède le troisième opus, « Pieds Nus Sur La Braise », qui paraît en 2006. Et là, c’est l’apocalypse ! Tout comme Mickey 3D, Merzhin prévoit la fin du monde dans pas trop longtemps… Dépéchez-vous d’aller les voir en concert parce qu’on ne sait aps de quoi demain sera fait ! Par Boris